Team Belgium travaille à Belek (Turquie) pendant le stage olympique annuel. Une semaine entière de travail préparatoire, au top niveau, afin d’arriver à Tokyo. Le stage est orienté directement vers les jeux Tokyo 2020. Au moment où j’écris ce texte il nous restent encore 235 jours, 8 heures en 17 minutes. Un camp d’entraînement, une activité qui dit ce qu’il dit. S’entraîner en tout. Le stage est vraiment une étape clé dans le processus de développement du potentiel des athlètes. Se développer physiquement d’abord, ensemble avec des collèges – athlètes. Participer aux jeux est le rêve de tout athlète et membres des staffs autour des athlètes. Tous sont passionnés par le sport du haut niveau. Le sport d’élite se situe dans le cerveau, pas dans les comportements.
Le travail commence au niveau des pieds en monte vers le “cerveau – finisseur”. Là tout est affiné et l’athlète développe son ‘mindset’ afin de pouvoir utiliser tout son potentiel vers les résultats. Roberto Martinez, coach des Diables Rouges, répondait dans une interview révélatrice de Sporza : “La pression vient toujours de l’intérieur” et une autre constatation importante “Personne ne peut inspirer un(e) athlète ou personne à être motivée quand il/elle ne le veut pas.
Martinez n’installe pas une responsabilité négative chez l’athlète (c’est de la faute du joueur) mais il persuade les Diables que leur motivation positive peut les mener au titre européen. Il fait tout pour que les Diables aient une mentalité positive. C’est le meilleur chemin vers la réalisation de leur rêve. Se qualifier crée une mentalité de ne jamais regretter de ne pas avoir fait ce qu’on devait faire quand on connaît ses résultats aux Jeux. La théorie d’auto-détermination de Ryan et Deci en pratique. Le dernier décompte vers Tokyo a commencé ici à Belek, Turquie